Par claucomlucfar
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Si vous faites partie des près de 680 400 Québécois qui seront appelés à renouveler leur prêt hypothécaire au cours des 18 prochains mois,1 il est possible que vous soyez préoccupé par votre votre capacité à assumer une augmentation de vos versements hypothécaires mensuels.

En effet, bien que la Banque du Canada ait laissé son taux directeur inchangé à 5,0 % le 25 octobre dernier pour une deuxième fois consécutive, elle a imposé un nombre sans précédent de hausses des taux d’intérêt depuis mars 2022, les faisant passer d’un plancher historique à un sommet en plus de 20 ans.

Un nouveau sondage, commissionné par Royal LePage et réalisé par Nanos,révèle que 28 % des Québécois titulaires d’un prêt hypothécaire résidentiel renouvelleront leur contrat de prêt au cous des 18 prochains mois (13 % au cours des 12 prochains moi et 15 % d’ici 12 à 18 mois). Cette proportion équivaut à près de 680 400 personnes qui devront renouveler leur entente hypothécaire d’ici mars 2025. Parmi eux, 79 % se disent préoccupés par leur prochain renouvellement.

« Les titulaires d’un prêt hypothécaire à taux variable, qui représentent environ un Québécois sur cinq à l’heure actuelle, sont conscients plus que jamais des fluctuations de taux d’intérêt depuis que la Banque du Canada a commencé son agressive campagne visant à réduire l’inflation », a déclaré Martin Philippe, courtier immobilier résidentiel et commercial, Royal LePage Patrimoine à Repentigny. « Bien que la vaste majorité des propriétaires détiennent présentement une hypothèque à taux fixe, ils seront nombreux à devoir s’adapter à des coûts d’emprunt beaucoup plus élevés au cours de la prochaine année et demie. En se projetant dans l’avenir, certains propriétaires ou acheteurs potentiels ont espoir de voir les taux diminuer vers la fin 2024, mais il semble que l’époque des taux ultra-faibles soit chose du passé. »

Selon le sondage, 94 % des titulaires d’un prêt hypothécaire de la province ont contracté leur prêt auprès d’un prêteur principal, ce qui représente le pourcentage le plus élevé au pays. Parmi ces derniers, 75 % ont opté pour un prêt hypothécaire à taux fixe (ouvert ou fermé) et 20 % ont plutôt choisi un prêt hypothécaire à taux variable (ouvert ou fermé).

Au Québec, 33 % des titulaires d’un prêt hypothécaire à taux variable ou hybride déclarent que la hausse des taux d’intérêt a exercé une pression financière majeure sur leur ménage, tandis que 42 % affirment que cette hausse a exercé une pression financière mineure. Pour assumer la hausse des versements hypothécaires, 45 % d’entre eux ont réduit le montant de leurs dépenses discrétionnaires. Soixante pour cent des titulaires d’un prêt hypothécaire à taux variable ou hybride de la province affirment que la hausse des taux d’intérêt a entraîné l’atteinte du taux de déclenchement et, par conséquent, une augmentation de leurs paiements mensuels.

Interrogés sur le renouvellement imminent de leur prêt hypothécaire, plusieurs Québécois déclarent qu’ils envisagent de changer le type de produit hypothécaire ou de prolonger la période d’amortissement, en plus de prendre d’autres mesures pour réduire leurs coûts. En effet, 22 % des titulaires d’un prêt hypothécaire résidentiel préoccupés par leur renouvellement disent avoir envisagé de prolonger la période d’amortissement de leur prêt hypothécaire, tandis que 23 % ont envisagé de changer de prêteur afin d’obtenir un meilleur taux. Dix-huit pour cent des détenteurs d’un prêt hypothécaire du Québec ont pensé à prolonger la durée de leur prochain prêt hypothécaire, 19 % ont considéré de vendre leur maison et d’acheter une propriété plus petite afin de réduire le montant de leur prêt hypothécaire et 19 % ont envisagé de passer à une hypothèque à taux fixe. Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d’une réponse.

« Dans cet environnement de taux d’intérêts à la hausse, je recommande aux propriétaires qui sont préoccupés par leur renouvellement hypothécaire à venir d’entrer en contact avec leur prêteur pour demander des pistes de solutions », suggère M. Philippe. « Les institutions financières sont conscientes des enjeux actuels et peuvent proposer différents scénarios pour les aider. La bonne nouvelle est que nous avons probablement atteint, ou presque atteint, le point culminant des hausses de taux d’intérêt, ce qui permettra aux ménages de mieux planifier leur budget dans les mois à venir. »

Source: Royal Lepage

 

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