Force est d’admettre que la dernière année a été assez particulière sur le plan macroéconomique.
Malgré une séquence de 10 augmentations consécutives du taux directeur par la Banque du Canada, le présage d’un ralentissement économique, et une situation complexe dans les chaînes d’approvisionnement, le marché immobilier canadien résiste.
Les scénarios du pire qui avaient été prédits par certains analystes ne se sont pas réalisés, et aux yeux de plusieurs, la mi-année 2023 marque une situation de prix plancher à partir de laquelle le marché pourrait reprendre.
À quoi ressemble le marché aujourd’hui ?
D’une année à l’autre, plusieurs marchés provinciaux ont connu une légère correction : le Manitoba mène le bal avec une baisse de 8,2 %, mais la majorité des provinces oscillent autour de zéro.
Certaines provinces dont la Colombie-Britannique continuent de voir les prix de l’immobilier progresser.
Dans la majorité des régions, on parle davantage d’une réduction du volume de transactions que d’une baisse de prix.
Il n’en demeure pas moins que dans les quatre principaux marchés que sont Vancouver, Toronto, Montréal et Calgary, les prix sont stables ou à la hausse depuis un an, et la tendance semble bien ancrée.
Inversement, des villes comme Barrie (ON), Kelowna (BC) et Moncton (NB) ont davantage souffert, avec des valeurs moyennes de reventes en forte baisse d’une année à l’autre.
Le marché a évolué en faveur des acheteurs, notamment en raison du fait que leur nombre a diminué significativement par rapport à la même période l’an dernier. Le marché est donc favorable aux acheteurs, mais ceux-ci sont moins nombreux et dans une meilleure position financière qu’à pareille date l’an dernier.
Avec le spectre d’une récession de moins en moins probable selon la Banque du Canada, et la possibilité d’une trajectoire baissière du taux directeur au cours des 18 prochains mois, plusieurs acheteurs vont s’intéresser à nouveau au marché et il est probable que nous nous retrouvions en territoire équilibré entre acheteurs et propriétaires-vendeurs, voire même à un retour d’un marché favorable aux propriétaires-vendeurs.
Indicateurs et tendances à suivre
Face à des coûts d’emprunt qui ont augmenté en moyenne de 30 % au Canada, plusieurs s’expliquent mal la stabilité — voire la hausse — du prix de l’immobilier canadien.
Trois facteurs vont continuer d’alimenter la dynamique du marché, et les propriétaires-vendeurs, acheteurs et investisseurs doivent garder un œil attentif sur ces indicateurs afin de bien en comprendre la dynamique :
L’offre comprend notamment les mises en chantier qui ont été durement affectées par l’augmentation du coût de financement des promoteurs immobiliers, mais aussi par l’indisponibilité et le prix des matériaux. Face à un marché incertain, plusieurs constructeurs ont choisi de reporter leurs projets, ce qui laisse augurer un impact durable en matière de commercialisation de logements neufs au cours des deux prochaines années.
La demande, marquée en grande partie par les niveaux d’immigration décrétés par les gouvernements, ainsi que l’équilibre complexe entre propriétaires et locataires. Dans le contexte actuel, plusieurs acheteurs ont choisi de remettre à plus tard leur projet d’acquisition, se ruant sur le marché locatif. Au Canada, c’est l’un des segments qui ont connu la plus forte progression. À l’horizon de l’automne, des indicateurs comme la confiance des consommateurs, leur niveau d’épargne, et la perception d’abordabilité détermineront l’évolution des prix.
Les politiques publiques, dont la politique fiscale qui peut être plus ou moins facilitante pour les acheteurs. En l’occurrence, la mise sur pied depuis 2023 du CELIAPP n’aura pas d’incidences majeures sur le marché à l’automne, mais influencera à moyen et à long terme l’appétit pour certains acheteurs encouragés par cette subvention indirecte.
Dans ce contexte, l’automne ne risque pas de réserver de très grandes surprises à qui que ce soit. On envisage plutôt une période de stabilité relative pendant laquelle le marché internalise petit à petit les nouvelles conditions de crédit à un taux beaucoup plus élevé que la moyenne des 15 dernières années.
Le contexte de taux relativement élevés, qui risquent de demeurer à un tel niveau pour une période longue, deviendra ainsi la nouvelle norme.
En l’absence d’un renouvellement de l’offre, en présence d’une demande persistante stimulée par l’immigration et la mobilité géographique, et face à des gouvernements de plus en plus accommodants pour les acheteurs, il y a fort à parier que les prix reprendront une trajectoire haussière dès 2024.
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